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Toponymie

La Ville de Montréal-Est compte plusieurs rue et parcs. Ces espaces publics portent tous des noms et la présente section vous permettra de mieux comprendre l’origine de de ceux-ci.

Les informations contenues dans cette section sont tirées des archives de la Ville de Montréal-Est, du site Internet de la Commission de la toponymie du Québec et de l’ouvrage Les rues de Montréal, répertoire historique (Éditions Méridien, 1995), avec l’aimable collaboration de l’Atelier d’histoire de Pointe-aux-Trembles.

Voies actuelles

Bellerive

Nom descriptif. Cette rue est située en bordure du fleuve.

Bourget

Ignace Bourget (1799-1885). Il devient le deuxième évêque de Montréal, le 19 avril 1840. Il démontre son fort attachement à l’Église en recrutant 507 zouaves pour défendre l’État pontifical (1868) et s’inspire de la basilique Saint-Pierre pour bâtir la cathédrale Saint-Jacques. Son épiscopat est marqué par la venue et la création de nombreuses communautés religieuses. Désireux de subordonner l’État à l’autorité religieuse, il mènera les ultramontains dans une lutte politique contre les Rouges et l’Institut canadien, qui prônaient la liberté de penser.

Broadway

Nom descriptif. Il s’agissait de la rue la plus importante de la ville lors de sa fondation, celle où se sont regroupés les premiers habitants. L’avenue a été le lieu d’une ancienne fosse d’égout à partir de la voie ferrée, située au sud de la ville.

En 1919, la voie se nommait « Montée Saint-Léonard » et réunissait le fleuve Saint-Laurent à la rivière des Prairies, sur une longueur totale de quatre milles.

Champêtre

Club Champêtre Canadien. Au tout début du 20e siècle, les chalets de ce club étaient situés sur la rue Notre-Dame, à proximité de l’avenue actuelle, et étaient des lieux de réunion et d’amusement. En 1919, des déficits financiers ont mené les membres du club à offrir la propriété à la communauté des Sœurs de la Providence, qui ont transformé le bâtiment principal en hôpital.

Cherrier

Côme-Séraphin Cherrier (1798-1885). Originaire de Repentigny, il est reçu avocat en 1822 et s’associe à son oncle Denis-Benjamin Viger afin de s’établir à Montréal. Bâtonnier de l’Ordre et président du barreau du Bas-Canada, il est élu aux élections de 1834 pour représenter le comté de Montréal. En 1837, il est un des prisonniers politiques incarcérés durant la Rébellion. Président de la Société Saint-Jean-Baptiste de Montréal en 1852-1853 et philanthrope, il a été décoré de l’Ordre de Saint-Grégroire-le-Grand.

Lors de la création de Montréal-Est, Joseph Versailles s’était engagé à ce que les rues de la ville soient alignées avec celles de l’ancienne Ville de Pointe-aux-Trembles. Comme plusieurs autres voies, cette rue emprunte donc son nom à la voie du même nom de l’arrondissement de Rivière-des-Prairies–Pointe-aux-Trembles, qui elle-même reproduit le nom d’une rue située au centre-ville de Montréal ou dans l’arrondissement du Plateau-Mont-Royal.

Courtemanche

Napoléon Courtemanche (1897-1952). Diplômé de l’École des hautes études commerciales, il travaille à la Banque Provinciale avant d’être approché par Joseph Versailles pour devenir, en 1928, son secrétaire et collaborateur au quotidien dans le secteur privé. Il est échevin de Montréal-Est, de 1931 à 1933, avant de devenir le troisième maire de Montréal-Est, en 1933. Il est également président de la Commission scolaire de Montréal-Est, de 1932 à 1952.

Une école (aujourd’hui démolie) a également porté son nom.

David

Joseph David. Bourgeois, il a été un des marguilliers fondateurs de la paroisse Saint-Octave, de 1918 à 1920. Il est également échevin de Montréal-Est, de 1915 à 1919, puis de 1920 à 1927.

De La Gauchetière

Daniel Migeon, sieur de La Gauchetière (1671-1746). Il était capitaine et propriétaire du fief par où passe cette rue. Ce fief s’appelait auparavant fief de Branssat et a été concédé par les seigneurs de Montréal à Jean-Baptiste Migeon de Branssat, son père, le 12 décembre 1665.

Lors de la création de Montréal-Est, Joseph Versailles s’était engagé à ce que les rues de la ville soient alignées avec celles de l’ancienne Ville de Pointe-aux-Trembles. Comme plusieurs autres voies, cette rue emprunte donc son nom à la voie du même nom de l’arrondissement de Rivière-des-Prairies–Pointe-aux-Trembles, qui elle-même reproduit le nom d’une rue située au centre-ville de Montréal ou dans l’arrondissement du Plateau-Mont-Royal.

De Montigny

Famille Testard de Montigny. Originaire de Normandie, la famille compte plusieurs personnages célèbres. Jacques, l’ancêtre venu de Rouen, s’établit à Montréal en 1659. Son fils, Jacques (1663-1737), sieur de Montigny, et le fils de celui-ci, Jean-Baptiste (1724-1786), sont tous deux capitaines de troupes, tandis que Benjamin-Antoine (1838-1899) et son fils Louvigny (1876-1955), de Saint-Jérôme, font leur marque dans le domaine littéraire.

Lors de la création de Montréal-Est, Joseph Versailles s’était engagé à ce que les rues de la ville soient alignées avec celles de l’ancienne Ville de Pointe-aux-Trembles. Comme plusieurs autres voies, cette rue emprunte donc son nom à la voie du même nom de l’arrondissement de Rivière-des-Prairies–Pointe-aux-Trembles, qui elle-même reproduit le nom d’une rue située au centre-ville de Montréal ou dans l’arrondissement du Plateau-Mont-Royal.

Des Vétérans

Nom descriptif. En 1947, la Ville de Montréal-Est décroche un contrat du gouvernement fédéral afin de vendre des terrains au Roi dans le but de faire construire des maisons pour les vétérans de la Deuxième Guerre mondiale (1939-1945). Ces maisons ont ensuite été vendues à prix modique à des soldats.

Denis

Albert D. Denis. Il est échevin de Montréal-Est de 1915 à 1919.

Dorchester

Guy Carleton, premier baron de Dorchester (1724-1808). Militaire d’origine irlandaise, il participe à la prise de Québec en 1759 et devient gouverneur de 1768 à 1776. Durant son mandat, il soutient l’Église catholique et le droit civil français. Il est également au cœur de modifications administratives et politiques importantes, dont les signatures de l’Acte de Québec de 1774 et de l’Acte constitutionnel de 1791, qui crée le Haut et le Bas-Canada.

Lors de la création de Montréal-Est, Joseph Versailles s’était engagé à ce que les rues de la ville soient alignées avec celles de l’ancienne Ville de Pointe-aux-Trembles. Comme plusieurs autres voies, cette rue a emprunté donc son nom à la voie du même nom de l’arrondissement de Rivière-des-Prairies–Pointe-aux-Trembles, qui elle-même reproduit de nom d’une rue située au centre-ville de Montréal ou dans l’arrondissement du Plateau-Mont-Royal.

Cependant, lorsque la Ville de Montréal a modifié de nom de la rue (en 1988) pour honorer la mémoire de l’ancien premier ministre du Québec, René Lévesque, la Ville de Montréal-Est a préféré maintenir le nom de Dorchester.

Dubé

Ce nom de rue a probablement été donné en l’honneur d’une personne possédant des terres où passe actuellement cette voie, cette hypothèse n’a pu être vérifiée.

Dubuisson

Jacques-Charles Renaud Dubuisson (1666-1739). Né à Paris, cet officier a migré au Canada en 1685.

Durocher

Cyrille Durocher. Cet entrepreneur a été échevin de 1910 à 1912, en plus d’être marguillier à la paroisse Saint-Octave. Son entreprise, Durocher Construction Company Limited, a entre autre été chargée de réaliser le pavage en asphalte de la rue Notre-Dame en 1914. L’entrepreneur a également consenti à entreprendre les travaux de la première chapelle de Saint-Octave, au coin des rues Dorchester et Laurendeau, à l’été 1913, sans autre garantie qu’une promesse verbale.

Forsyth

Ce nom de rue a probablement été donné en l’honneur d’une personne possédant des terres où passe actuellement cette voie, cette hypothèse n’a pu être vérifiée.

Lors de la création de Montréal-Est, Joseph Versailles s’était engagé à ce que les rues de la ville soient alignées avec celles de l’ancienne Ville de Pointe-aux-Trembles. Comme plusieurs autres voies, cette rue emprunte donc son nom à la voie du même nom de l’arrondissement de Rivière-des-Prairies–Pointe-aux-Trembles, qui elle-même reproduit le nom d’une rue située au centre-ville de Montréal ou dans l’arrondissement du Plateau-Mont-Royal.

Cette rue était précédemment connue comme « Avenue du Parc » dans le village de la Longue-Pointe.

Gamble

Walter Gamble. Il est l’ingénieur responsable de la construction de la raffinerie d’Imperial Oil, en 1916. C’est lui qui est également responsable de l’embauche du premier employé de la raffinerie.

Georges V

George Frederick Ernest Albert, ou George V (1865-1936). Il est roi d’Angleterre de 1910 à 1936; il règne donc au moment où la Ville de Montréal-Est est fondée. Son règne est par ailleurs marqué par la participation de l’Empire britannique à la Première Guerre mondial. Il change également le nom de la dynastie de Saxe-Cobourg pour celui de la dynastie de Windsor, en 1917.

Grande Allée

Nom descriptif.

Henri-Bourassa

Henri Bourassa (1868-1952). Journaliste et politicien, il fonde le quotidien Le Devoir en 1910 et en demeure le rédacteur en chef jusqu’en 1932. Orateur, auteur de plusieurs publications et brochures, homme public d’envergure nationale et défenseur du nationalisme canadien-français, du catholicisme et de la langue française, il est élu maire de Montebello en 1890 avant d’être élu à plusieurs reprises, parfois à la Chambre des communes, parfois à l’Assemblée législative du Québec. Il est également le petit-fils de Louis-Joseph Papineau.

Cette voie était précédemment connue sous le nom de « Boulevard Leduc ».

Hinton

Cette rue semble avoir été nommée en l’honneur de Joseph Hinton. Avec J.E. Morin, il a été le principal actionnaire, en 1918, au moment de l’achat de la compagne J.A Guillemet Limited de Montréal-Est. À l’époque, Joseph Hinton était vérificateur pour la municipalité.

Hochelaga

Rappelle la bourgade indienne dont Jacques Cartier, en 1535, découvre la présence au flanc du mont Royal.

Joseph-Versailles

Joseph Versailles (1881-1931). Né à Montréal, l’homme d’affaires est le maire fondateur de la Ville de Montréal-Est. Très engagé dans sa communauté, il a aussi créé l’une des premières maisons de courtage au Québec dirigée par des Canadiens français. En 1908, il achète un grand nombre de terrains dans l’est de l’île de Montréal, et préside à la fondation de Montréal-Est en 1910. Il en sera alors maire jusqu’à son décès.

Cette rue était précédemment connue sous le nom de « Boulevard Lakefield » (nom descriptif : terrain asséché sur lequel a été construite cette voie).

Laganière

Rappelle la présence du Groupe C. Laganière, entreprise fondée en 1961 à Montréal-Est, dont le siège social s’est toujours trouvé sur cette avenue.

Cette avenue était précédemment connue comme « Avenue Monarque » (ingénieur français employé par la compagnie Imperial Oil).

Laurendeau

Avenue nommée selon un financier propriétaire de la terre où passe cette voie. La terre est vendue, le 9 février 1910, à Joseph Versailles, en prévision de la fondation de la Ville de Montréal-Est.

Lelièvre

Ce nom de rue a probablement été donné en l’honneur d’une personne possédant des terres où passe actuellement cette voie, cette hypothèse n’a pu être vérifiée.

Lesage

Jean Lesage (décédé en 1964). Il est cofondateur, avec Lucien Lesage, de la compagnie Giant Electric, établie à Montréal-Est depuis 1945.

Cette avenue était précédemment connue comme « Avenue Hurtubise » (en l’honneur de celui qui fut le premier ingénieur de la Ville de Montréal-Est).

Marien

Rappelle la présence des familles de Marien (P. Marien et P.M. Marien) parmi les propriétaires terriens de la paroisse de la Rivière-des-Prairies, au XIXe siècle, et de nombreuses terres à Pointe-aux-Trembles.

Métropolitain

Nom descriptif. Ce boulevard traverse une grande partie de l’île de Montréal. Il s’agit de la voie de service de l’autoroute 40.

Montréal-Est

Nommée en l’honneur de cette même ville.

Ontario

Rappelle un des grands lacs canadiens. John S. Cartwright, banquier de Kingston, et J. B. Forsyth, marchand de Montréal, achètent et subdivisent la ferme de Sir John Johnson dans la partie nord du faubourg Québec, puis donnent à trois nouvelles voies les noms de trois grands lacs canadiens : Érié, Huron et Ontario. À noter que la rue Ontario est dénommée depuis plus de 25 ans lorsque cette province choisit son nom, en 1867.

Lors de la création de Montréal-Est, Joseph Versailles s’était engagé à ce que les rues de la ville soient alignées avec celles de l’ancienne Ville de Pointe-aux-Trembles. Comme plusieurs autres voies, cette rue emprunte donc son nom à la voie du même nom de l’arrondissement de Rivière-des-Prairies–Pointe-aux-Trembles, qui elle-même reproduit le nom d’une rue située au centre-ville de Montréal ou dans l’arrondissement du Plateau-Mont-Royal.

Pierre-de Coubertin

Pierre de Coubertin (1863-1937). Éducateur à la Sorbonne, il réunit 14 nations en congrès, en 1894, pour les convaincre de rétablir les Jeux Olympique, qui se tiendront deux ans plus tard, à Athènes. Il a dirige le Comité organisateur olympique jusqu’en 1925.

Jusqu’à la veille des Jeux Olympiques de Montréal, en 1976, cette rue était précédemment connue comme « Avenue Boyce » (afin de rappeler la subdivision, en 1877, de la terre de Michael Boyce).

Prince-Albert

Albert de Saxe-Cobourg-Gotha (1819-1861). Il épouse Victoria, reine du Royaume-Uni, en 1840. En 1851, il organise à Londres, dans Hyde Park, la première exposition universelle pour laquelle Joseph Paxton construit le Crystal Palace. En 1857, il reçoit le titre de prince consort.

Lors de la création de Montréal-Est, Joseph Versailles s’était engagé à ce que les rues de la ville soient alignées avec celles de l’ancienne Ville de Pointe-aux-Trembles. Comme plusieurs autres voies, cette rue emprunte donc son nom à la voie du même nom de l’arrondissement de Rivière-des-Prairies–Pointe-aux-Trembles, qui elle-même reproduit le nom d’une rue située au centre-ville de Montréal ou dans l’arrondissement du Plateau-Mont-Royal.

Providence

Sœurs de la Providence. Dans ce secteur existait, anciennement, l’hôpital de la Providence, rasé par les flammes le 22 février 1939 (les 75 malades ont été sauvés, il n’y eut aucune victime). Cet édifice, anciennement le Club Champêtre, avait été transformé en hôpital par les Sœurs de la Providence, en 1926.

Richard

Alfred Richard. Inspecteur d’assurance, il est conseiller municipal de 1914 à 1919, puis de 1933 à 1939. Il est également marguillier fondateur de la paroisse Saint-Octave et président de la Commission scolaire de Montréal-Est, de 1913 à 1921.

La première école construite à Montréal-Est, en 1917, (aujourd’hui démolie) portera également son nom.

Rivet

Adélard Rivet (décédé en 1951). Marchand-tailleur employé dans une boutique de Montréal-Est, il est conseiller municipal en 1919, puis 1921 à 1927 et de 1929 à 1951. Il a aussi été marguillier de la paroisse Saint-Octave.

Saint-Cloud

M. Saint-Cloud. Il demeurait sur le terrain où passe actuellement cette voie.

Saint-Cyr

Ce nom de rue a probablement été donné en l’honneur d’une personne possédant des terres où passe actuellement cette voie, cette hypothèse n’a pu être vérifiée.

Saint-Victor

Victor Ier (décédé en 199). Il est le 14e pape de l’Église catholique. Le nom a été donné à une rue située dans la paroisse de Saint-Victor. Cette paroisse a été érigée canoniquement en 1914 et son territoire est détaché des paroisses Saint-François-d’Assise de la Longue-Pointe et Saint-Enfant-Jésus de Pointe-aux-Trembles.

Sainte-Catherine

En raison de l’absence de résolution aux archives de la Ville de Montréal, trois interprétations sont possibles. La première relie cet odonyme à un « chemin Sainte-Catherine », conduisant alors à un couvent des sœurs de la Congrégation. La deuxième évoque la mémoire d’une jeune Française, Catherine de Bourbonnais (1749-1805), résidente de cette voie au XVIIIe siècle. La troisième implique Jacques Viger, inspecteur des chemins, qui aurait donné à cette voie à renommer le prénom de Catherine-Élizabeth, une des filles de son épouse Marie-Marguerite de La Corne.

Lors de la création de Montréal-Est, Joseph Versailles s’était engagé à ce que les rues de la ville soient alignées avec celles de l’ancienne Ville de Pointe-aux-Trembles. Comme plusieurs autres voies, cette rue emprunte donc son nom à la voie du même nom de l’arrondissement de Rivière-des-Prairies–Pointe-aux-Trembles, qui elle-même reproduit le nom d’une rue située au centre-ville de Montréal ou dans l’arrondissement du Plateau-Mont-Royal.

Sainte-Claire

Claire d’Assise (1193-1253). Disciple de saint François d’Assise, elle est la fondatrice de l’Ordre des Clarisses. La paroisse Sainte-Claire-de-Tétreaultville est fondée en 1906 par l’abbé Jean-Baptiste Desnoyers.

Sainte-Julie

Julie Prévost. Elle est l’épouse du deuxième maire de Montréal-Est, J. Albert Berthiaume.

Sainte-Marie

Marie Prentergas. Elle est l’épouse du fondateur et premier maire de Montréal-Est, Joseph Versailles.

Sherbrooke

Sir John Coape Sherbrooke (1764-1830). Lieutenant-gouverneur de la Nouvelle-Écosse durant la guerre avec les États-Unis, il est nommé gouverneur en chef de l’Amérique du Nord britannique. Appuyé tant des autorités coloniales que des chefs canadiens-français, comme Louis-Joseph Papineau et Mgr Plessis, il réussit à apaiser le climat politique durant son mandat écourté par la maladie.

Souligny

La famille Vinet dit Souligny est une des plus anciennes familles de la Longue-Pointe, annexée à Montréal en 1910, où cette voie est située.

Victoria

Victoria 1re (1819-1901). Elle règne sur la Grande-Bretagne et sur l’Irlande de 1837 jusqu’à sa mort. Impératrice des Indes dès 1876, elle dispose d’un empire si vaste qu’on dit que « le soleil ne s’y couche pas ».

Lors de la création de Montréal-Est, Joseph Versailles s’était engagé à ce que les rues de la ville soient alignées avec celles de l’ancienne Ville de Pointe-aux-Trembles. Comme plusieurs autres voies, cette rue emprunte donc son nom à la voie du même nom de l’arrondissement de Rivière-des-Prairies–Pointe-aux-Trembles, qui elle-même reproduit le nom d’une rue située au centre-ville de Montréal ou dans l’arrondissement du Plateau-Mont-Royal.

Anciennes voies

Boyce

Cette rue se nomme maintenant « Pierre-de Coubertin ». Rappelle la subdivision, en 1877, de la terre de Michael Boyce.

Cornell

Ancien cultivateur à qui appartenait la terre où passe cette voie qui a été vendue en totalité à Canada Ciment en 1906. Sur cette voie ont habité les principaux dirigeants de cette compagnie. Les deux dernières maisons sur cette voie ont été démolies en 1973.

De l’Église

Nom descriptif. Le mot « église » est utilisé depuis le XIe siècle pour désigner l’édifice voué au culte divin chez les chrétiens (essentiellement catholiques et orthodoxes). Il a pris une place assez considérable dans l’histoire du Québec. Pendant longtemps, l’église a en effet occupé un emplacement central dans les municipalités.

Des Pins

Nom descriptif. Cette avenue, aujourd’hui propriété privée, se situe au nord de la rue Sherbrooke et des terrains de la compagnie Esso.

Dobell

Cette avenue, devenue propriété privée, est située au nord de Sherbrooke et des terrains d’Imperial Oil et a été nommée en l’honneur de William Molson Dobell, un ancien propriétaire terrien dont la propriété faisait face au fleuve et remontait vers le nord.

Hurtubise

Cette voie se nomme maintenant « Lesage ». Rend hommage au premier ingénieur de la Ville de Montréal-Est.

Lakefield

Cette voie se nomme maintenant « Joseph-Versailles ». Nom descriptif. Terrain asséché sur lequel a été construite cette voie.

Leduc

Ce boulevard est maintenant nommé « Henri-Bourassa ». Aucune indication quant à l’origine du nom de cette voie.

Marchand

Wilfrid Marchand est échevin, de 1910 à 1919, et commissaire de la Commission scolaire de Montréal-Est. Imprimeur de métier, il a été actionnaire de la compagnie Marchand Frères Limited, qui fournissait à l’époque, à la Ville de Montréal-Est, tout ce qui touchait à la papeterie et à l’impression.

Monarque

Cette voie se nomme maintenant « Laganière ». Nommée en l’honneur d’un ingénieur français employé par la compagnie Imperial Oil.

Pépin

Cette rue, maintenant disparue pour faire place à la compagnie Shell, a été nommée en l’honneur de Joseph Pepin, échevin de 1919 à 1921. Il a aussi été marguillier fondateur de la paroisse Saint-Octave, de 1918 à 1920.

Saint-Léonard

Cette rue, maintenant nommée « Broadway », réunissait le fleuve Saint-Laurent à la rivière des Prairies, sur une longueur totale de quatre milles. Aucune indication quant à l’origine du nom de cette voie.

Tétreault

Cette rue, maintenant disparue pour faire place à la raffinerie Shell, avait été nommée en l’honneur de Joseph Olivier Tétreault, échevin de 1914 à 1919 et de 1921 jusqu’à son décès, en 1935. À son premier mandat, il fait partie du comité qui propose et obtient la résolution des expropriations pendantes pour l’élargissement de la rue Notre-Dame. Il était à l’époque marguillier de la paroisse Saint-Octave. Manufacturier de son métier, il a été propriétaire de Tétreault Shoe, sur la rue Aird, à Montréal.

Parcs

De l’Hôtel-de-Ville

Nom descriptif. Ce parc se situe derrière l’hôtel de ville de Montréal-Est et constitue le lieu de rassemblement de la plupart des activités et célébrations organisées par la Ville.
Ce parc a également été connu sous la dénomination de parc René-Labrosse (ancien employé de la Ville de Montréal-Est et ancien commissaire de la Commission scolaire Saint-Jules).

De Montréal-Est

Nom descriptif. Comme cet espace vert doté de terrain de jeux se trouve dans un secteur enclavé de la ville, à proximité de l’arrondissement Mercier–Hochelaga-Maisonneuve, la dénomination descriptive « Montréal-Est » contribue à rehausser le sentiment d’appartenance des Montréalestois du secteur et des utilisateurs du parc.
Ce parc a également été connu sous la dénomination de parc John M. Kennedy (ancien échevin et conseiller municipal de la Ville de Montréal, de 1958 à 1973).

Des Vétérans

Nom descriptif. En 1947, la Ville de Montréal-Est décroche un contrat du gouvernement fédéral afin de vendre des terrains au Roi dans le but de faire construire des maisons pour les vétérans de la Deuxième Guerre mondiale (1939-1945). Ces maisons ont ensuite été vendues à prix modique à des soldats.

Edmond-Robin

Ancien échevin de la Ville de Montréal-Est, du 1er février 1917 au 12 avril 1919, puis du 1er février 1935 au 2 octobre 1963, jour de son décès. Tout d’abord élu par acclamation à deux reprises, il doit quitter son poste le 12 avril en raison d’un tirage au sort rendu nécessaire par une loi québécoise diminuant le nombre d’échevins au conseil municipal. À partir de 1935, il sera réélu à 12 reprises, toujours par acclamation. Avec un total de 30 ans et 313 jours, il est au troisième rang de l’histoire de Montréal-Est au chapitre des plus longs mandats d’échevins et de conseillers municipaux. Maire suppléant lors de la mort de Roland McDuff, en 1962, il assure l’intérim à la tête de la Ville de Montréal-Est pendant six jours, jusqu’à ce qu’Édouard Rivet soit élu maire par le conseil municipal.

Henri-Leroux

Ancien échevin et conseiller municipal de la Ville de Montréal, du 1er février 1939 au 4 novembre 1973, puis du 28 décembre 1973 au 4 février 1977, jour de son décès. Il est élu à 12 reprises, dont 10 fois par acclamation. À la suite du décès de Georges Courtemanche, le conseil municipal le nomme conseiller, mais il décède lui-même avant le terme de son mandat. Avec un total de 37 ans et 314 jours, il cumule le plus long mandat d’élu de l’histoire de Montréal-Est. Il a également été propriétaire d’une épicerie, sur la rue Broadway, à Montréal-Est.

Philias-Desrochers

Ancien laitier ayant œuvré sur le territoire de Montréal-Est.

Roland-McDuff

Comptable de profession, Roland McDuff a notamment travaillé comme assistant de Joseph Versailles avant d’être nommé secrétaire trésorier de la Commission scolaire de Montréal-Est. Il est élu maire par acclamation de la Ville de Montréal-Est le 17 juin 1952, poste qu’il occupera jusqu’à sa mort, le 7 août 1962. Il cumule par ailleurs les postes de maire et de président de la Commission scolaire de Montréal-Est durant ces dix années. Ce parc a également été connu sous la dénomination de parc Marien (rappelle la présence des familles de Marien parmi les propriétaires terriens de la région).