La Ville de Montréal-Est réitère son appui au projet du REM de l’Est
08 février 2022Montréal-Est, le 8 février 2022 – La Ville de Montréal-Est tient à faire connaître sa position concernant l’article de La Presse relatif au rapport de l’ARTM sur le projet du REM de l’Est.
Face aux déclarations contenues dans l’article de La Presse, il nous semble nécessaire de rappeler que la venue du REM de l’Est est le meilleur levier de développement et de revitalisation pour notre territoire, à la condition de l’utiliser comme levier de développement de nouveaux quartiers d’affaires sur les anciennes friches de l’industrie pétrochimique.
La Ville de Montréal-Est compte environ 23 millions de pieds carrés à développer, dont près de 12 millions au cœur même du trajet actuellement envisagé. Selon la Ville, le REM de l’Est devient donc la pierre angulaire d’une nouvelle aire de planification de notre territoire. Un développement de type TOD (Transit Oriented Development) de nos 12M de pieds carrés de friches autour d’une station du REM deviendrait une nouvelle référence en matière d’aménagement durable du territoire.
Selon madame Anne St-Laurent, mairesse, les acteurs du projet ne peuvent ignorer l’énorme potentiel de redéveloppement et requalification de Montréal-Est. Une STATION du REM de l’Est, stratégiquement placée, pourrait devenir à elle seule l’accélérateur de développement économique d’une nouvelle décennie. « Le REM ne peut pas juste « passer » à travers notre territoire sans s’y arrêter. Nous avons tout le potentiel de devenir une DESTINATION pour des citoyens et travailleurs et de générer des déplacements de gens d’ouest en est et non seulement de l’Est vers le centre-ville » déclare madame St‑Laurent.
Le rapport de l’ARTM ne semble pas avoir considéré l’opportunité de pouvoir utiliser le REM non seulement pour le transport des personnes, mais également en support à une logistique intelligente, non polluante et sécuritaire du transport de biens et de marchandises entre deux points d’une chaîne logistique optimisée. Projetons-nous dans l’avenir et imaginons des wagons du REM qui serviraient également au transport de biens et de marchandises en dehors des heures de pointe. Cette manière innovante de voir une structure initialement dédiée uniquement au transport collectif cadrerait dans une stratégie plus large de diminution du camionnage local, tout en faisant partie de solutions alternatives et durables en lien avec l’électrification des transports et cohérente aux efforts entrepris par tous les paliers gouvernementaux en matière d’environnement. Une telle approche augmenterait le potentiel attractif du secteur pour plusieurs entreprises, dans une vision intégrée d’aménagement du territoire.
Il s’agit ici d’une opportunité que nous ne pouvons pas laisser passer sans hypothéquer le futur de l’Est si l’on souhaite se sortir définitivement du lourd passé industriel.